Vraisemblablement bâtie au début du XII^ème siècle lors de la création d’un prieuré par Thibault de Reynel, l’édifice a été vendu à la Révolution avant d’être finalement racheté par la commune en 1830. Le portail de l’église actuelle, de style néoclassique est le témoin direct de la réorientation de l’église opérée entre 1838 et 1841 sous l’impulsion de la duchesse Decrès : les trois absides orientales furent détruites tandis qu’une nouvelle fut construite à l’Ouest, inversant ainsi l’orientation générale de l’édifice.

Située au cœur de l’ancien prieuré bénédictin, l'église de plan allongé est composée d’une nef de trois vaisseaux à cinq travées, précédée d’un clocher-porche et poursuivie par un chœur d’une travée droite – se terminant par une abside - et flanqué d’une sacristie à l’angle Sud-Ouest. La nef est séparée des bas-côtés par de grandes arcades en cintres surbaissés et le couvrement de l’ensemble est assuré par des plafonds en bois et plâtre sur lattis. Le clocher - surmonté d’un dôme et d’un lanternon ajouré couverts en ardoise - s’élève sur 4 niveaux, au droit de la première travée.

La municipalité, soucieuse de la pérennité de l’édifice, entreprend des travaux en une phase unique ayant pour objet la conservation et la mise en valeur des dispositions actuelles, avec la réfection des plafonds plâtre des bas-côtés, la révision complète des charpentes et couvertures ainsi que l’aménagement des cheminements de combles.